L’Ariège d’Antan
Au pays de ma mère on voit des bois sans nombre,
Autrefois en Ariège les ours se tapissaient dans l’ombre,
Et les bolets dressaient leur tête noire au pied des chênes,
Sous le vent d'autant soufflant ses rafales dures,
L'eau saute à grands flots, minéralement pure.
Les villages en pierres de granit ou deschiste aux toits bleus abritent un bétail à la qualité non pareille et aux chairs friandes,
Paysans rudes y vivent sauvagement parmi ces hautes viandes,
Ici l'habitant grâce à son cadre de vie est heureux.
Inspiré du poème Ardennes de Paul Verlaine
Guy PUJOL dit l’ARIÉ….JOIE