Au Botswana : de l'Okavango à Tsodilo
Classé au patrimoine mondial de l'humanité, le delta de l'Okavango au Botswana,
Est un immense jardin d’Eden où vivent en toute liberté des animaux sauvages,
Au début d'été austral, la végétation et le sol offrent la sécheresse du panorama,
Six mois après, le décor change quand la crue recouvre tout, sous l'eau des marécages.
Ce fleuve ne ressemble ni à l'Amazone ni à la Seine, n'atteignant jamais la mer il stagne,
Il vient mourir à 950 m d'altitude, en formant un delta grand comme la Bretagne,
Mais d’un millimètre par an, le plateau de l'Okavango se soulève et penche vers l'Ouest extrême,
Le Zambèze est en train de capturer le fleuve endoréique, mettant en danger tout cet écosystème.
Le delta est un milieu fragile, ce fleuve, qui n'arrive jamais à la mer,
a créé un miracle, un trésor pour la terre et l'humanité.
Sur les routes de poudre, dans la douceur d'un soir d'été au Botswana sans déluge,
Quand le ciel se met à brûler à petit feu, les animaux de la savane cherchent refuge,
Ici coudous, rhinocéros, éléphants ou girafes ont traversé la culture du peuple San,
Peints sur la pierre par les premiers hommes d'Afrique australe, le peuple Bushmen.
Le peuple de la langue "à clic", veille sur les secrets de la montagne de Tsodilo,
À ciel ouvert les peintures préhistoriques vieilles de plus de 4 000 ans rappellent Lascaux,
Lieu sacré émergeant comme une pyramide d'un paysage tout plat de prairies,
Une falaise servait aux cérémonies pour soigner et remercier les esprits.
On retrouve tatoués sur la peau de la montagne des animaux et des scènes de chasse
Celle d’un chasseur se camouflant sous un grand chapeau pour ressembler à un buffle, symbolique,
Les peintures servaient à l'éducation des jeunes, pour reconnaître les animaux comme en classe,
À côté des peintures les San conservent l’autre patrimoine, leur langue des clics.
Guy dit l’Arié…..Joie