Croisière de Luxembourg à Heidelberg  - Site Poèmes & Diaporama de L'Arié...Joie

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Croisière de Luxembourg à Heidelberg
1er Épisode

La Moselle
Salut, Moselle, mère généreuse des récoltes et des hommes !

Ô Moselle, fleuve béni des campagnes, béni des laboureurs,
Belle Moselle dont les eaux roulent à leurs pieds avec un murmure sans heurts,
Fleuve riche en coteaux que parfume Bacchus, fleuve aux rives gazonneuses,
Navigable comme l’océan, rivière entraînée sur une douce pente langoureuse.



Tu promènes tes flots paisibles sans redouter jamais le choc des écueils cachés,
Tu traînes à travers les champs tes ondes calmes, sinueuses et ridées,
Tu présentes une double voie aux navires voguant au courant de tes flots d’argenture,
Ton cours paresseux ne dépose point sur tes grèves un limon impur.
 
Ô Naïade de la Moselle, montre-moi les groupes du troupeau qui porte écailles,
Décris-moi ces légions qui nagent dans le sein transparent du fleuve azuré,
L’Ombre légère échappe aux regards grâce à sa nage toute en célérité,
 Et toi Perche, fille des fleuves comparable aux poissons des mers sans piétaille.
 
L’azur du fleuve répétant les ombrages de la colline, la rivière semble plantée de vignes,
L’étoile Hesperus allonge les ombres du soir projetant sur la Moselle les côteaux verdoyants,
Toutes ces croupes nagent en ondulation et la vendange se gonfle dans le cristal des eaux,
Ô Moselle, toi qu’un langage rival de la langue du Latium pare de tant d’ornements dignes !
 
Quatrains de l’ARIÉ…..JOIE inspirés par un texte d’Ausone
 
                                   dans son voyage sur Trêves en 375
 
La Moselle, fiancée du Rhin, s’avance devant lui, timide comme une jeune fille,
Belle quand son corsage est orné de roses, belle quand son front est couronné de pampres,
Elle a peur, elle hésite, elle revient sur ses pas, elle se perd, elle se retrouve, elle file,
Courant de çà, de là, elle répand ses richesses au sein d’une merveilleuse vallée, en septembre.



Cette reine que saluent les monuments de Trèves aime à s’égarer dans la plaine déserte,
Elle écoute la chanson du berger, c’est aussi une amazone qui bondit au son du cor souverain,
Elle appelle le cerf que harcèlent les chiens, lui ouvre, comme un asile, les plis de sa robe verte,
Elle s’assied au repas des vendangeurs, la liqueur pétille, c’est l’âme de la fiancée du Rhin.

Quatrains de l’ARIÉ…..JOIE inspirés par un texte de  Auguste Lamey  
poète et dramaturge strasbourgeois du 19è s.

Luxembourg

Avec un cordial “Bonjour” ou “Moien”, bienvenue à Lucilinburhuc,
Ville plus que millénaire, cette capitale européenne est celle du Grand-Duc,
Construite sur les fondations d'une forteresse redoutable sur le « Rocher du Bock »,
Tous accessibles à pied, ses sites sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.



Cette « Gibraltar du Nord » frappe les visiteurs par sa gorge séparant la ville en deux,
Le chemin de la Corniche donnant accès aux casemates de la Pétrusse modifiées par Vauban,
La ville a vu naître des joyaux architecturaux tels que le pont Adolphe en mille neuf cent,
L'hôtel de Ville sur la place Guillaume II et le Palais grand-ducal, pompeux.

Au bord de l'Alzette, trône la statue de la légendaire sirène Mélusine,
Place de la Constitution fût érigé le monument du souvenir "Gëlle Fra",
Obélisque haut de 20 m, surmonté de 3 m par une figure dorée féminine,
À la mémoire des luxembourgeois de la Première Guerre mondiale, morts en soldats.

Remich



Surnommée perle de la Moselle, Remich bourgade luxembourgeoise,
nichée dans un sublime panorama de vignobles,

Abrite, au cœur des longues galeries souterraines de la cave St Martin les secrets du vin noble,

Ici c’est le règne du Riesling, du Pinot gris et de l’Auxerrois,
un vin au parfum de fruits jaunes régionaux,

Sur l’esplanade, trône au-dessus de la fontaine la statue de Bacchus,
le dieu romain du vin assis sur un tonneau.

Trêves
Doyenne des villes allemandes, fût un des sièges du pouvoir impérial romain
et un centre du christianisme primitif,

L'amphithéâtre accueillait 30 000 spectateurs, les thermes impériaux possédaient
de majestueux revêtements décoratifs,

La basilique romaine constantinienne avec sa longueur de 67 m, sa largeur de 27 m
et sa hauteur 30 m en impose,

La célèbre et majestueuse Porta Nigra fût conçue à la fois comme forteresse
et comme monument grandiose.



Au cœur du centre-ville la place du Marché, hautement baroque séduit
par son mélange de styles,

Les vieilles demeures à colombage s'y mêlent aux maisons de couleur pastel,
ornées de stuc couleur blanche,

La fontaine Renaissance du marché, est couronnée par St Pierre,
le Saint Patron de la cathédrale et de la ville,

Les petits monstres et singes farceurs sont dominés des quatre vertus cardinales, Justice, Force, Tempérance et Prudence.

Château de Cochem

Le château des mille et une tours, une forêt de beaux pinacles à flanc de colline,

Trois cent pieds au-dessus de la Moselle, le Reichsburg Cochem est érigé
sur une butte plantée de vignes,

Construit vers l'an 1000 par un comte palatin, l’archevêque de Trèves au 14è s.
héritera du château ducal,

Plus tard, l’archevêque de Luxembourg l’agrandira et fortifiera
ce colossal joyau architectural.



Lors des guerres de succession du Palatinat, les troupes
du roi Louis XIV envahirent la région,

Ils incendièrent le château qui, jusqu’en 1868 restera réduit à l’état de désolation,

Un riche homme d’affaires berlinois le reconstruira en s’inspirant du style néo-gothique,

En hiver, les brumes l’enveloppent, tantôt apparaît, tantôt disparaît
parmi les nuages sa figure féerique.

Au centre, la pièce maîtresse du système défensif prédomine
avec une majesté impressionnante,

Ce donjon est la reine de la « forêt » de petites tours
régnant sur la colline proéminente,

Comme abritée par l’ombre de la forteresse, en contrebas,
la Moselle coule en toute confiance,

Sur les pentes abruptes qui bordent le fleuve, les plantations de raisin de cuve
poussent en abondance.

2°Épisode

Le Rhin

Les fleuves, comme d’immenses clairons, chantent à l’océan la beauté de la terre,
La culture des champs, la splendeur des villes et la gloire des hommes de caractère,
Entre tous les fleuves, j’aime le Rhin, sauvage, mais majestueux, violent, mais sans fureur
Lui qui essuie aux bateaux du pont sa crinière fauve, sa barbe limoneuse de baroudeur.

C’est un noble fleuve, féodal, républicain, impérial, digne d’être à la fois allemand et français,
Le Rhin est rapide comme le Rhône, large comme la Loire, comme la Meuse encaissé,
Historique comme le Tibre, royal comme le Danube, tortueux comme la Seine après Paris,
Pailleté d’or comme un fleuve d’Amérique, couvert de fantômes comme un fleuve d’Asie.

Il descend de Constance à Rotterdam, du pays des aigles à la ville des harengs,
De la cité des papes, des conciles et des empereurs, au comptoir des bourgeois et des marchands,
Principal axe culturel et commercial en Europe centrale il relie les Alpes à l’Océan,
Ses rives se perdent dans le crépuscule, ses eaux chantent dans un rugissement paisible et puissant.

Poésie en quatrains de l’ARIÉ…..JOIE
Inspirée du Rhin de Victor Hugo
    dans « Lettres à un ami » de 1842

A l’orée du jour un brouillard matinal flotte sur le fleuve,
les châteaux disparaissent dans la brume ténue,

Telles des tours célestes, des vestiges percent le voile nuageux
témoins silencieux d'une époque révolue,

Les premiers rayons du soleil brillent sur les douces vagues du Rhin
et illuminent la rosée matinale recouvrant les vignes,

Perchés sur des promontoires escarpés, les châteaux médiévaux
veillent sur le fleuve que les siècles soulignent.

Coblence

À la confluence du Rhin et de la Moselle, Coblence plonge ses racines dans l'époque romaine teutonique,
La Porte de la ville entourée d'un fossé et équipée d'un pont-levis témoigne d’un passé stratégique,
Sur son promontoire, la statue monumentale de Guillaume 1er symbolise la puissance de l’unité allemande,
Place des Jésuites, l’édifice blanc de l'ancien collège est occupé par l'hôtel de ville
aux 24 fenêtres en sarabande.



Dressant sa silhouette imposante contre le ciel, avec ses flèches élancées,  
ses vitraux impressionnants témoignent,
La Cathédrale construite en 1217, est l'une des preuves les plus importants
de la magnificence gothique en Allemagne,
Offrant une vue imprenable sur la vallée du Rhin,  le téléphérique de 850 m relie la ville                       
à la forteresse d'Ehrenbreitstein,
Majestueuse, fortifiée et imposante, assiégée plusieurs fois mais jamais prise d’assaut,
du Rhin elle est le gardien.

Symbole de la "Garde au Rhin", la forteresse d'Ehrenbreitstein  
au confluent avec la Moselle, protégeait Coblence,
En Rhénanie-Palatina, la Marksburg a conservé ses fortifications médiévales
de château-forten décadence,
La forteresse fait face aux citadelles nommées                
les frères ennemis, Sterrenberg et Liebenstein,
Au milieu du fleuve, sur l'île de Falkenau, faisant office d’ancien péage,
le Château de Pfalzgrafenstein.

À proximité de Sankt Goarshausen, l'avancée du rocher Loreley
réduit d’un quart la largeur du fleuve,
De nombreux accidents de navigation sont à l’origine de la légende
de la Loreleï mettant les marins à l’épreuve,
Cette nymphe de la mythologie germanique aux cheveux d’or
attirait les navigateurs du Rhin,
Jusqu'à leur perdition par ses chants, comme les sirènes      
de la mythologie au temps de Homère l’Ancien.

  La Loreleï

Je ne sais pas d’où me vient que je suis si triste,
Un conte des temps anciens, toujours me revient à l'esprit,
Le soir tombe et le Rhin coule silencieux, la brise fraîchit,
La cime des monts étincelle au soleil couchant sous les feux de l’artiste.



La plus belle des jeunes filles, là-haut est assise merveilleuse,
Sa parure d'or brille, elle peigne ses cheveux dorés, rêveuse,
Elle les peigne avec un peigne en or et chante une romance,
C’est une mélodie fantastique, envoutante, invitant à la danse.

Le batelier dans sa petite barque est saisi d'une folle douleur,
Il ne voit plus les récifs, il regarde toujours vers les hauteurs,
Je crois que les vagues ont englouti pour finir le batelier et sa barque,
Et c'est avec son chant que la Loreleï l’aura fait comme une triérarque.

Poésie rimée de l’ARIÉ…..JOIE  inspirée                                   
du texte poétique sur Loreley                                         
de Heinrich Heine, composé en 1824

Heidelberg



 Ô toi, vieille Heidelberg sur le Neckar et sur le Rhin, ton Université fondée                
en 1386 a produit de nombreux prix Nobel,
Ton château des électeurs palatins, perché au sommet de la colline
surplombe la ville pittoresque et son fleuve impétueux,
Chevauché par le « Alte Brücke », le vieux pont du 18è s.
orné de magnifiques sculptures en grès intemporel,
Le « Brückenaffe », ou singe du pont, avec son miroir
Reflétant le visage des malhonnêtes ou vaniteux.

Extrait d’une poésie de Goethe de passage à Heidelberg en 1779

La rose et le lis dans la rosée du matin,
Fleurissent dans le jardin près de moi,
A l’arrière, recouvert de buissons et familier
S’élève le rocher dans la hauteur,
Et entourée par le bois élevé,
Et couronnée par le château d’un chevalier,
La courbe de la crête se dirige vers le bas
Jusqu’à ce qu’elle rencontre la vallée…

                                                                    Guy Pujol dit l’Arié…..Joie


                                                                       


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