La Plainte de l’Eucalyptus
Dans la touffeur humide de l’été rafraîchie par l’erik, le crachin de juillet,
L'eucalyptus comme une sentinelle veille sur les hauts plateaux malgaches,
Assailli par les feux de brousse, martyr aux pieds brûlés,
Il pousse son front à la rencontre de la foudre mais souvent cède sous la hache.
Eternel assoiffé plongeant ses racines à la recherche des sources qu'il tarit,
Sous son écorce, il cache la tendresse qui le fait frissonner dans le vent,
Quand il pleure, ses feuilles se transforment en fleurs rouge et or canari,
Que l’herbe sèche du « bouzaka » stérile, récupère comme fertilisant.
Guy PUJOL dit l’ARIÉ….JOIE