Page 96 - Oeuvre de Guy Pujol - Octobre 2017
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Après avoir visité Cordes dans les années 1950, Albert Camus disait :
« Le voyageur qui, de la terrasse de Cordes, regarde la nuit d’été sait ainsi qu’il
n’a pas besoin d’aller plus loin et que, la beauté ici, jour après jour, l’enlèvera à
toute solitude. Des voiles légers descendent du ciel de nuit vers les brouillards de
la vallée, s’y mêlent un moment puis coulent plus bas tandis que les fumées de la
terre, une à une montent encore et se dissipent enfin sous les étoiles claires.
À Cordes, tout est beau, même le regret. »