Page 47 - Oeuvre de Guy Pujol - Septembre 2017
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A 1247 m d’altitude, au pied du
Mt Béas qui se mire dans ses
eaux, se trouve proche
de la rive de l‘Étang de Lers,
ce que l'on pourrait considérer
comme la subsistance du cône
volcanique : une petite île de
quelques mètres de diamètre.
Il y a des siècles un passant en haillons vint quémander
le gîte et le couvert aux bergers qui habitaient ce
"courtal », ensemble de cabanes de bergers.
Ils le chassèrent en le traitant de fainéant, sauf le
berger Pascal, accusé par le village d’avoir tué sa femme
morte mystérieusement, vivant à l’écart du hameau avec
sa fille Pascaline à l'emplacement de cette île qui
n'existait pas à l'époque .
Le lendemain l'inconnu bénit le berger et lui recommanda
de ne pas quitter sa cabane, qu'un malheur allait arriver
sur le courtal. Il y eut une énorme explosion qui creusa
l'étang et volatilisa les cabanes des autres bergers.
L'étang se remplit d'eau, et seul l'emplacement de la
cabane du bon berger resta au dessus du niveau de l'eau.