Page 30 - - Oeuvre de Guy Pujol-
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Il repart dans l’après-midi du 9 mars après avoir résidé rue Montorge à l’auberge
des Trois Dauphins, devenue depuis l’auberge Napoléon. Sa chambre, la n°2, vit
ensuite les visites de Stendhal, de Franz Liszt, de Léon Gambetta.
Après il marchera sur Paris sans rencontrer de résistance comme Balzac l’écrivit :
« Une fois de plus, la France se donne à lui comme une belle fille à un lancier. »
Le 18 mars, à Auxerre, il retrouve le maréchal Ney,
qui s’est rangé du côté de Louis XVIII comme la
majorité des anciens maréchaux d’Empire.
Si ce dernier a promis au roi de « ramener l’usurpateur
dans une cage de fer », il se rallie finalement à son
ancien empereur.