Page 91 - Oeuvre de Guy Pujol - Décembre 2017
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Hommage de l’ARIÉ….JOIE à notre guide Rédemptus


   Je ne connaissais la Namibie que par son équipe de rugby chère aux Frères Herrero,
     En foulant le sol d’Afrique australe c’est un Ovambo qui nous a reçu, frère des Hereros,
  Rédemptus, guide autochtone nous a informé de l’amour du français appris sur le tas,
               Et c’est au milieu du bush qu’il nous a invité au festin d’ESTOCHA.


        Tous équipés de jumelles, tablettes et appareils photos nous voilà en 4 x 4 embarqués,
        A peine partis au menu ce fut vite orage, éclairs et trombes d’eau, tous vite douchés,
         Mais une fois la lessive tropicale finie, le spectacle du zoo à ciel ouvert a commencé,
  Ce fut le grand défilé des impalas, éléphants, girafes, lionnes et lionceaux au girafon attablés.


      Après une longue chevauchée sur une route droite traversant la réserve hérissée de termitières,
         La rencontre avec les femmes de l’ocre nous plongera dans les coutumes d’une ethnie fière,
              Ici la polygamie permet aux hommes de troquer cinq vaches pour une femme Himba,
                         Ces élégantes aux seins nus nous ont accueilli au Moro, Perivi, Newa.


                         A mi-parcours tu nous avais réservé deux balades à remonter les ans,

  Sur la pente caillouteuse la forêt n’avait pas d’ombre, ces troncs pétrifiés venant de la nuit des temps,
      Dans le théâtre de Twyfelfontein, le zoo rupestre des animaux gravés dans la pierre fut impressionnant,
     Quant aux tuyaux basaltiques, ils nous ouvrirent l’appétit au Cactus, sur fonds de ladies chantant.


                      Après la traversée du désert caniculaire du Namib aux roches millénaires,
          Tu nous a conduit au bord de l’Océan Atlantique pour assister au ballet des otaries légères,
                         Quelque peu inquiets sur les conditions du repas à vivre sur le bateau,
   Grâce à 2 skippers de qualité, ce fut champagne, huitres et petits fours, avec les pélicans en cadeau.


              Pour le 10 Mars, dont Jo se souviendra longtemps handicapée par des yeux larmoyants,
                   Tu nous fis jouer les cosmonautes, à petits pas sur la lune par 40° chauffants,
    Puis ce fut la traversée du désert aux paysages montagneux, parfois parsemé de champs verdoyants,
          Ton œil de lynx captant un oryx dans une ravine ou un vautour perché sur un arbre dormant.
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