Page 92 - Oeuvre de Guy Pujol - Décembre 2017
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Sur la route de Solidaire tes ouailles fatigués après le repas campagnard, allèrent à la piscine avec allant,
Sans oublier Jo pour lui organiser l’apéritif et commander le gâteau d’anniversaire avec chants,
Le lendemain, réveil sous la lune pour un lever de soleil sur les dunes rougeoyantes, spectacle sublime,
Ta conférence désertique, baguette en main, à la recherche de la Dame blanche conquis tes intimes.
Il fallait être levé du bon pied pour te suivre dans le crapahut dunaire en lisière du marais mort,
Certains te maudissant dans leur escalade mouvante, les chaussures alourdies par du sable à ras bord,
Estimant que nous avions encore de la ressource tu infligeas la chevauchée au canyon des 6 lanières,
Mais en bon maître tu nous récompensas par un succulent repas au Sossusvlei sans manières.
Dimanche, le guide-pasteur nous offrit en guise de prêche sa conférence sur la Namibie,
Après la traversée du désert de la soif à la terre couleur de sang du Kalahari,
L’arrêt repas typique à Malthahohe nous réserva un moment d’émotion avec la chorale des NAMAS,
Mandela, dans sa demeure éternelle, face à la fusion entre jeunes et aînés, noirs et blancs,
a dû applaudir à tout va.
La trentaine de garçons et filles ont chanté leur vie quotidienne, drapeau déployé pour un hymne tonnant,
La troupe des visiteurs français, leur a offert sous la baguette de l’ARIÉ…JOIE une Marseillaise sonnante,
Puis à peine posé les valises à l’Anib Khalahari, se fut dans les plaines rougeoyantes un dernier safari,
Où au soleil couchant avec Joseph, Shimi et Ndumba tu nous a offert l’apéritif sous la lune rougie.
Pour notre dernier jour, ce fut réveil à 4 h et départ à la pleine lune,
A tâtons tu cherchas les boutons dans le car, Rapoté étant resté ensablé dans son sommeil des dunes,
Transformé en manutentionnaire tu as rangé les valises sans oublier le petit déjeuner,
Finissant ta mission dans la capitale WINDHOEK, de l’église au marché.
En ta compagnie nous avons découvert le Rédempteur, un homme attentionné à l’écoute de tous,
Ah quel bel homme aurait dit Jack Lang, politicien français touche à tout,
Grand, svelte, élégant, avec tes lunettes de stars tu en fis rêver quelques unes par la pensée,
A la Jean Gabin elles auraient pu te dire « Tu as de beaux yeux, tu sais » !
Rédemptus, Merci infiniment pour ta disponibilité et tes belles conférences pour notre initiation,
Merci de nous avoir ouvert les belles pages du livre de ton charmant pays,
Bonne continuation à toi et pleine réussite aux 13 ethnies,
Ayant pour seule devise « Un Namibien, Une Nation ».