Page 18 - Oeuvre de Guy Pujol - Septembre 2017
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ARIEJO  Ô  MOUN  PAÏS

           Traduction du texte occitan écrit par l’Abbé  SABAS-MAURY en 1906

                                               Curé de Miglos et de Varilhes



                                     J’aime d’amour tes montagnes superbes,
                                           L’hiver leur met un blanc vêtement,
                                      Mais dans l’été parmi les hautes herbes,
                                           Les agnelets gambadent follement.


                                              Ariège, Ariège, ô mon pays,
                                                       O terre tant aimée,
                                                         Mère tant adorée,
                                                 De près, de loin, toujours,
                                                       Ton nom me réjouit,
                                                       Ariège, ô mon pays.



                                                J’aime tes plaines si jolies,
                                            Riches tapis de vignes et de blés,
                                    Tes ruisseaux d’argent et tes prés fleuris,
                                       Et tes plateaux que couronnent les bois.



                                      Pour l’oisillon, qu’il fasse soleil ou pluie,
                                        Le plus beau nid sera toujours le sien.
                                    Je suis ariégeois, laissez-moi mon Ariège,
                                      Aucun pays n’est aussi beau que le mien.



                                         O mon pays si doux à ma mémoire,
                                      Ton nom aimé est gravé dans mon cœur.
                                      Où je suis né, Dieu veuille que je meure,
                                  Sous mon ciel bleu, sous mon beau soleil d’or.
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