Page 67 - Oeuvre de Guy Pujol - Février 2021
P. 67
La porte d’Aval, à côté de ce cône acéré qui jaillit de la Manche, l’Aiguille d’Étretat.
Le paysage est tellement célèbre que l’on croit marcher sur les traces d’Arsène Lupin :
« En face de lui, presque au niveau de la falaise, en pleine mer, se dressait un roc énorme, haut de
plus de quatre-vingts mètres, obélisque colossal, d’aplomb sur sa large base de granit que l’on
apercevait au ras de l’eau et qui s’effile ensuite jusqu’au sommet, ainsi que la dent gigantesque d’un
monstre marin. Blanc comme la falaise, d’un blanc gris et sale, l’effroyable monolithe était strié de
lignes horizontales marquées par du silex, et l’on voyait le lent travail de siècles accumulant les unes
sur les autres les couches calcaires et les couches de galets. »