Page 40 - - Oeuvre de Guy Pujol-
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Finalement persuadé de trouver une digne retraite en Angleterre, il prend la décision de
                  se rendre à ses ennemis et écrit au Prince-Régent la lettre célèbre :

       « Altesse royale, en butte aux factions qui divisent mon pays et à l'inimitié des plus
   grandes puissances de l'Europe, j'ai consommé une carrière politique, et je viens, comme

   Thémistocle, m'asseoir au foyer du peuple Britannique. Je me mets sous la protection de
    ses lois que je réclame de votre altesse royale comme du plus puissant, du plus constant
            et du plus généreux de mes ennemis. Ile d'Aix, 13 juillet 1815. Napoléon ».

        Le 15 juillet au matin, il monte sur le pont du Bellérophon, n'imaginant pas un seul
     instant que les Anglais le considéreraient prisonnier de guerre, ni qu'il l'enverraient en

                  exil à Sainte-Hélène, petite île perdue au milieu de l'Atlantique Sud.



























              Le 15 octobre 1815, Napoléon et ses compagnons d’exil débarquent sur l’île
      de Sainte-Hélène gardée par trois mille hommes et quatre navires. L’île bénéficie d’un
     climat ensoleillé mais les vents peuvent être violents, surtout sur les plateaux. C’est de

                                      l’humidité dont Napoléon se plaignait surtout.
        L’Empereur confie à Gourgaud: « Ce n’est pas un joli séjour. J’aurais mieux fait de

                     rester en Egypte. Je serais à présent empereur de tout l’Orient.»
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