Page 19 - Mémoires Guy Pujol -Tome 3
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Ma découverte des Oussaillès
Comme beaucoup d’enfants de mon époque, tout
petit, lors de mon premier Noël, je reçus mon ours en
peluche, mon nounours Martin, qui m’accompagnera
tout au long de ma vie d’adolescent et de jeune adulte
pendant près de 25 ans, bien installé sur mon lit.
Une fois que papa eut acheté sa 4 CV en 1962,
quelques années plus tard, alors que j’avais une
quinzaine d’années il nous proposa, par un beau
dimanche de décembre ensoleillé, une sorte de Noël
au balcon, de nous emmener dans cette fameuse
vallée du Garbet, au village de Ercé, connu comme la
capitale historique des « Ousaillès », les montreurs
d'ours des Pyrénées.
Dans ce Haut-Couserans dominé par son Seigneur, le
Mont Valier, dont un dicton ariégeois nous dit :
« Quan la pico a soun capel,
podes prenné toun mantéou »,
quand le pic à son chapeau,
tu peux prendre ton manteau,
on avait dit à papa qu’une famille PUJOL était partie,
vers 1890 aux États–Unis, un de leurs descendants
ayant ouvert entre la 8° et la 9° avenue de New-York,
un restaurant dans les années 1950, portant le même
nom que lui : René PUJOL.
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